Volume 2019 : 2
Welke hervormingen voor de Belgische Grondwet? Verslag van een collectieve reflectie
La déclaration de révision de 2019 : une occasion manquée
Une clause transversale d’interprétation des droits fondamentaux du titre II de la Constitution - Pour un choix du Constituant quant à l’articulation harmonieuse des protections constitutionnelle et européenne des droits fondamentaux
Voorstel tot het inschrijven van de collegiale beraadslaging in de ministerraad in artikel 99 van de Grondwet
Een democratisch grondwetgevingsproces in België? Voorbij artikel 195 GW
Réviser l’article 57 de la Constitution. Pour une démocratie plus ouverte aux processus délibératifs au sein des Parlements
Quelques propositions pour une remise au goût du jour de l’article 167 de la Constitution
La révision de l’irresponsabilité parlementaire (articles 58 et 120 de la Constitution)
Une république belge ou une monarchie modernisée – Le songe d’un constitutionnaliste
Une nouvelle disposition constitutionnelle sur la décentralisation fonctionnelle du pouvoir normatif ?
L’adaptation de l’article 159 de la Constitution
Bruxelles: een stad, een gewest én een gemeenschap. Een gedachte-experimentvoor Brussel: vers une intégration des communes, des communautés et de la Région
Het Overlegcomité verdient grondwettelijke verankering
Un Sénat tiré au sort ?
Pour une réforme du Sénat. La chambre des entités fédérées, véritable lieu de coordination multipolaire et de pacification du fédéralisme belge
Levensbeschouwelijke vakken behoren niet tot de essentie van een grondwet. Kritische beschouwingen bij artikel 24GW vanuit een Rawlsiaans perspectief
Les laïcités belges enchâssées dans la Constitution ?
Rechten van de natuur: hinkstapspringen voorbij grondwettelijke horden richting ecocentrisme?
Article 195 : un verrou à débloquer
Pour une réforme de l’Etat citoyenne
Ouvrir à révision l’article 195 et réveiller le pouvoir constituant originaire : possibilité, risques et opportunités
Adviezen – bestuurstaalwet (SWT) / Avis – lois linguistiques administratives (LLC)
Welke hervormingen voor de Belgische Grondwet? Verslag van een collectieve reflectie
La déclaration de révision de 2019 : une occasion manquée
Une clause transversale d’interprétation des droits fondamentaux du titre II de la Constitution - Pour un choix du Constituant quant à l’articulation harmonieuse des protections constitutionnelle et européenne des droits fondamentaux
Voorstel tot het inschrijven van de collegiale beraadslaging in de ministerraad in artikel 99 van de Grondwet
Een democratisch grondwetgevingsproces in België? Voorbij artikel 195 GW
Réviser l’article 57 de la Constitution. Pour une démocratie plus ouverte aux processus délibératifs au sein des Parlements
Quelques propositions pour une remise au goût du jour de l’article 167 de la Constitution
La révision de l’irresponsabilité parlementaire (articles 58 et 120 de la Constitution)
Une république belge ou une monarchie modernisée – Le songe d’un constitutionnaliste
Une nouvelle disposition constitutionnelle sur la décentralisation fonctionnelle du pouvoir normatif ?
L’adaptation de l’article 159 de la Constitution
Bruxelles: een stad, een gewest én een gemeenschap. Een gedachte-experimentvoor Brussel: vers une intégration des communes, des communautés et de la Région
Het Overlegcomité verdient grondwettelijke verankering
Un Sénat tiré au sort ?
Pour une réforme du Sénat. La chambre des entités fédérées, véritable lieu de coordination multipolaire et de pacification du fédéralisme belge
Levensbeschouwelijke vakken behoren niet tot de essentie van een grondwet. Kritische beschouwingen bij artikel 24GW vanuit een Rawlsiaans perspectief
Les laïcités belges enchâssées dans la Constitution ?
Rechten van de natuur: hinkstapspringen voorbij grondwettelijke horden richting ecocentrisme?
Article 195 : un verrou à débloquer
Pour une réforme de l’Etat citoyenne
Ouvrir à révision l’article 195 et réveiller le pouvoir constituant originaire : possibilité, risques et opportunités
Adviezen – bestuurstaalwet (SWT) / Avis – lois linguistiques administratives (LLC)
Année
2019
Volume
2019
Numéro
2
Page
413
Langue
Néerlandais
Juridiction
Référence
H. SCHOUKENS, “Rechten van de natuur: hinkstapspringen voorbij grondwettelijke horden richting ecocentrisme?”, VDB-CDPK 2019, nr. 2, 413-428
Résumé
Ondanks een groeiend aantal milieuwetten wordt niet minder dan één miljoen dier- en plantensoorten op onze planeet met uitsterven bedreigd. De continue biodiversiteitscrisis illustreert de inherente tekortkomingen van ons huidige rechtssysteem, dat nog steeds op een sterke antropocentrische leest is gestoeld. Binnen ons Westerse rechtsstelsel staat het menselijke exceptionalisme centraal. De natuur staat daarbuiten en wordt grotendeels behandeld als een rechtsobject, dat naar eigen goeddunken kan worden gebruikt voor menselijke doeleinden. Het erkennen van de natuur, of delen ervan, als rechtssubject vooronderstelt een meer systemische aanpak van milieudegradatie alsook het stellen van een aantal ecologische begrenzingen. De natuur wordt drager van een aantal inherente rechten. Dat men bovendien ook namens met uitsterven bedreigde soorten rechtstreeks naar de rechter kan stappen, zou het niveau van rechtsbescherming verder kunnen verhogen. De voorbije decennia zijn deze aspiraties in toenemende mate juridische realiteit geworden. In verschillende jurisdicties worden de rechten van de natuur erkend via wetgeving of in rechtspraak. Rivieren krijgen rechtspersoonlijkheid en het herstel van de natuur als juridische verplichting staat centraal in sommige grondwetten. In dit artikel schets ik de achtergrond van deze recente paradigmashift en argumenteer ik waarom het erkennen van de rechten van de natuur ook in onze Grondwet centraal moeten staan in een tijd waarin volgens veel wetenschappers een zesde uitstervingsgolf over onze planeet raast.
En dépit d’un nombre croissant de lois environnementales, moins d’un million d’espèces animales et végétales sur notre planète sont menacées d’extinction. La crise sans fin de la biodiversité illustre les défauts inhérents à notre système juridique actuel, toujours axé sur un modèle fortement anthropocentrique. En effet, notre système de droit occidental place l’homme au premier plan. La nature, oubliée, y est traitée en grande partie comme un objet de droit, que l’homme peut utiliser à sa guise. Reconnaître la nature ou certains de ses éléments en tant que sujet(s) de droit présuppose une approche plus systémique de la dégradation de l’environnement, ainsi que la fixation d’un certain nombre de restrictions écologiques. La nature deviendrait alors porteuse d’un certain nombre de droits intrinsèques. En outre, le fait de pouvoir saisir le juge au nom d’espèces menacées d’extinction renforcerait encore le niveau de protection juridique. Au cours des décennies précédentes, ces aspirations se sont de plus en plus concrétisées. Dans certaines juridictions, les droits de la nature sont reconnus par la législation ou la jurisprudence. Les rivières se voient attribuer une personnalité juridique et le rétablissement de la nature est ancré dans certaines Constitutions en tant qu’obligation juridique. Dans cet article, je dresse le contexte de ce récent glissement de paradigme, et j’expose les raisons pour lesquelles la reconnaissance des droits de la nature devrait également (pouvoir) être au cœur de notre Constitution.
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